NÉCESSITÉ D’UN LIEU DÉDIÉ
Inventé par Jean-Pierre David, l’Aéroplume fait ses premiers vols en 1998 dans le gymnase de l’université de technologie de Compiègne. Depuis, l’association Aérosculpture a permis à plusieurs milliers de personnes de vivre l’expérience de s’envoler en battant des ailes. Les retours de tous les pilotes sont très positifs, ils sont ravis, émerveillés et désireux de renouveler l’expérience. Une clientèle Aéroplume se constitue.
Nous avons gonflé nos ballons partout où cela était possible, au fond d’une immense caverne sur l’île de Bornéo (Ushuaïa Nature, pilote Nicolas Hulot), au prestigieux Grand Palais (Fête des Transports et de la Mobilité durables, organisé par Gérard Feldzer) et jusque dans la nef sacrée d’une cathédrale (ouverture de Mons 2015 – Capitale européenne de la Culture). Nous avons invité les publics à voler à l’intérieur de simples gymnases, dans un hangar à dirigeables désaffecté et de nombreuses fois dans le grand hall de la Cité des sciences et de l’industrie à Paris.
Autant d’endroits qui nous permettent de renouveler la démonstration du vol battu, et qui offrent aux publics l’opportunité d’une initiation occasionnelle.
Cependant l’usage de tous ces lieux ne nous est accessible que temporairement et tous ces sites initialement conçus pour d’autres activités présentent notamment des dangers structuraux pour les enveloppes des ballons, nous obligeant par exemple à accompagner chaque vol avec une longe de sécurité.
Créer un lieu dédié et adapté dès sa conception à la pratique du vol en salle est une partie intégrale et indispensable du projet Aéroplume : c’est l’Aérium.
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